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Ce deuxième volet du diptyque Star Trek de James Horner est moins euphorisant que le précédent, et paraît même également moins agile (quoique tout aussi frénétique) dans ses scènes d’action. Dès lors c’est la sensibilité nécessairement plus mystique proposée par moment qui accroche l’âme et font de cette partition une conclusion satisfaisante.
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Avec son immense talent, Horner poursuit l’aventure musicale entamée deux ans plus tôt avec Star Trek II: The Wrath Of Khan. Cette réédition à l’identique intéressera surtout ceux ne possédant pas l’original, sorti en 2010 chez FSM. A l’instar de la musique du deuxième film de la franchise, on a aussi affaire à une pépite hornerienne.
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Suivant le chemin stylistique et thématique tracé par le formidable opus précédent, Horner y développe toutefois un ton bien plus mystique et ésotérique, même si l’action a toujours droit à ses morceaux de bravoure (Stealing The Enterprise !). Objectivement moins marquant, ça reste un régal.
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Plus contemplatif que le précédent, cet opus permet à Horner d’explorer le domaine de la musique comme couleur d’ambiance éthérée, sans pour autant délaisser son attachement à la thématique trekienne qu’il a créée. Cette réédition (qui n’offre aucun contenu nouveau) s’adresse à ceux, pauvres fous, qui ne l’auraient pas déjà.
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Croisière, prolongations, still alive. Suite nécessaire d’un classique du suspense maritime (pardon, spatial), cet opus 3 dépend de votre intérêt pour le 2 : c’est un trek retour, un peu bateau mais plein d’agrément. Horner réarrange les étapes sur un mode plus intériorisé, disperse de jolis poissons sonores à pêcher, il manque juste un rien d’imprévu.
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