 |
L’Amour avec un grand A, ses joies et ses tourments : comme souvent chez Delerue, les mélodies d’Un Homme Amoureux coulent de source avec cette douceur lumineuse pour cordes et solistes (flûte, hautbois) qu’on apprécie tant chez lui. A leur côté, celles de Premier Voyage sont d’une pudique mélancolie, effleurant des enfances qui s’envolent…
 |
 |
C’est le Delerue de la fin, celui de Tours du Monde, Tours du Ciel ou du Concerto de l’Adieu qui s’annonce ici. Cordes dominantes, élégiaques et tristes pour Un Homme Amoureux, plus de sourires et de flûte dans Premier Voyage, mais c’est tout de même à une promenade d’une mélancolie insondable qu’on est convié.
 |
 |
C’est beau, c’est mélodique et les deux scores se complètent bien dans leur douceur et leur mélancolie. Delerue sait assurément se mettre au diapason des cœurs. Mais bon, comme la musique me laisse assez froid, je vais me contenter de mon CD édité par Disques CinéMusique, qui offre un morceau de source music absent ici.
 |
 |
Belle partition romantique pour cordes, flûte et hautbois, Un homme Amoureux est très mélancolique, et propose un étonnant passage électronique d’un très bel effet (Écran Lunaire). Le bref Premier Voyage est plus innocent, avec un joli thème délicat à la cithare.
 |
 |
Cordes, vagues, passion. Comment juger ces Delerue qui ressemblent à tant d’autres, tout en s’abandonnant aux ondes d’amour qu’il parvient ici encore à générer, comme si c’était la première fois ? En retirant un demi-point à une musique qui, pour la généreuse beauté qu’elle nous apporte, en mériterait 4, facile. Je m’en veux déjà.
 |
 |
Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressorti mon 33 d’époque pour me savourer cette gourmandise. Si l’agencement des pistes est différent, le plaisir demeure pour redécouvrir cette œuvre du compositeur, au charme inimitable. Dès que j’écoute du Delerue, j’ai envie d’en écouter plus.
 |