Ô fortune, sur toi combien firent main basse ?
Publié : sam. 10 févr. 2024 20:27
Ç'aurait pu être la 1ère symphonie de Rachmaninov, mieux connue dans notre contrée bien mal fréquentée sous le nom de code de "Thème de la Mort", le pêché loin d'être toujours mignon auquel James Horner céda environ cinq cent trente-neuf fois ; il aurait pu s'agir du Sacre du Printemps, source d'inspiration impossible à tarir auprès de moult compositeurs se rêvant suffisamment véloces pour transpercer les murs ; au bout du compte, j'ai adopté un autre classique du noble répertoire, maintes fois tombé entre les mains grandes ou petites de la musique de film. Par admiration ? Par défi ? Par la faute d'un temp-track tyrannique ? Pour étaler sa science à même l'écran géant ? Aux grosses têtes d'UnderScores d'en discourir.
Il est vrai que le légendaire Carmina Burana, point culminant dans le prestige de Carl Orff, a quelque chose d'irrésistible pour qui veut faire souffler la tempête des armées en marche ou donner chair à l'opératique tragédie du destin. On l'a constaté avec Shunsuke Kikuchi, dont le décalque assez scrupuleux, plutôt éloigné de son propre style, servit initialement à illustrer une cérémonie infernale dans les entrailles d'un de ces châteaux dont Dragon Ball première manière est friand. Par la suite, ladite musique revint à quelques reprises encore, accompagnant chaque fois la mort brutale et dramatique d'un des protagonistes principaux — effet garanti, reconnaissons-le. Maurice Jarre, pour sa part, conçut à l'occasion de Solar Crisis quelque chose de plus personnel, faisant fusionner la grandiloquence "orffienne" avec une écriture tantôt dépouillée, tantôt pleine à craquer, et le goût funambulesque qui le caractérisait alors pour des bricolages électroniques cahin-caha.
Maintenant que j'ai braconné un peu à l'écart des autoroutes où tout le monde s'agglutine pare-choc contre pare-choc, je laisse à mes frères le soin de mettre sur le devant de la scène d'autres musiques "ofortunaesques", autrement courues et fameuses, cette fois-ci. Allons, gentlemen, point n'est besoin d'apocryphe modestie, vous avez les titres sur le bout de la langue...
Il est vrai que le légendaire Carmina Burana, point culminant dans le prestige de Carl Orff, a quelque chose d'irrésistible pour qui veut faire souffler la tempête des armées en marche ou donner chair à l'opératique tragédie du destin. On l'a constaté avec Shunsuke Kikuchi, dont le décalque assez scrupuleux, plutôt éloigné de son propre style, servit initialement à illustrer une cérémonie infernale dans les entrailles d'un de ces châteaux dont Dragon Ball première manière est friand. Par la suite, ladite musique revint à quelques reprises encore, accompagnant chaque fois la mort brutale et dramatique d'un des protagonistes principaux — effet garanti, reconnaissons-le. Maurice Jarre, pour sa part, conçut à l'occasion de Solar Crisis quelque chose de plus personnel, faisant fusionner la grandiloquence "orffienne" avec une écriture tantôt dépouillée, tantôt pleine à craquer, et le goût funambulesque qui le caractérisait alors pour des bricolages électroniques cahin-caha.
Maintenant que j'ai braconné un peu à l'écart des autoroutes où tout le monde s'agglutine pare-choc contre pare-choc, je laisse à mes frères le soin de mettre sur le devant de la scène d'autres musiques "ofortunaesques", autrement courues et fameuses, cette fois-ci. Allons, gentlemen, point n'est besoin d'apocryphe modestie, vous avez les titres sur le bout de la langue...