Le compositeur Etienne Perruchon est décédé ce jour, bien trop tôt...

De lui, je ne possède que deux albums : Dogora et le Magasin des suicides... Des musiques que je ne peux que conseiller à découvrir si ce n'est déjà fait.

Je connais très mal le travail de ce Monsieur mais j'ai adoré son travail sur ce Magasin Des Suicides qui est pour moi un ovni un ovni du cinéma d'animation.

Etienne Perruchon était un compositeur éclectique, plein de talent et vraiment sympathique. J'ai eu la chance de pouvoir un jour, croiser sa route. Aujourd'hui, je suis triste.

C'est triste. Il était encore "jeune"... Mais la grande faucheuse n'a que faire des considérations d'âge... Je suis bien placé pour le savoir.
Bref. Ce qui m'attriste encore plus c'est que je n'ai pas consacré la moindre minute de mon temps à ce compositeur à la réputation plus qu'honorable si j'en juge par vos commentaires. Je crois que Lee avait beaucoup aimé sa musique pour LE MAGASIN DES SUICIDES.

C'est très triste. J'aime beaucoup "Le Magasin des suicidés".

C'est effectivement bien triste.
Pour nous, béophiles, le plus gros problème avec Perruchon, c'est sa représentativité en CD.
A part justement "Dogora", "Le Magasin Des Suicides" et "Les bronzés 3", pas grande chose à écouter.
Je citerai aussi "Tchikidan" (oeuvre dogorienne pour enfants) et "Le Roi singe" (musique excellente mais trop de parlotte).
Je lui avais écrit à plusieurs reprises sur son site, afin de savoir comment acquérir ses CD (car il en existe bel et bien d'autres), mais je n'ai hélas jamais eu de réponses.
Dans un monde parfait, un éditeur profiterait de l'occasion pou lui rendre hommage en sortant un coffret avec ses œuvres dogoriennes et un coffret avec ses œuvres pour le cinéma.
Malheureusement, nous ne sommes pas dans un monde parfait...

Sam Lowry a écrit :Je crois que Lee avait beaucoup aimé sa musique pour LE MAGASIN DES SUICIDES.

Et comment, ami Sam ! En toute franchise, il y a joliment de quoi. J'ai toujours déploré que Perruchon, hormis d'occasionnelles collaborations avec son ami Patrice Leconte, ne soit jamais vraiment parvenu à faire son nid dans le cinéma français, alors que crépitait tout au bout de sa baguette un talent suffisamment lumineux pour lui garantir au milieu des compositeurs qui comptent une place enviable. Que de regrets...