Il n'a pas son topic, donc c'est le moment !
Aaron Zigman a composé une très belle musique pour le film très "chrétien" Le Chemin du pardon (avec Sam Worthington). Hélas, trois fois hélas le seul truc qui existe est un "Music from and Inspired"
Une compilation de chants religieux qui ne sont même pas dans le film. Et aucune note de Zigman. Là j’espère vraiment une sortie Varèse dans sa collection d’éditions limitées. D’autant que les quelques scores que je possède de lui sont tous des Varèse
Sauf The Notebook qui est paru chez Silva Screen.

De lui, je crois n'avoir que FLICKA qui est pas mal dans son genre.

A noter que Aaron Zigman est un des rares (si ce n'est le seul ?) compositeur nouvelle génération qui conduit (parfois) son orchestre ! J'ai bien aimé son Bridge to Terabithia également.

Il n'y a aucun autre compositeur de moins de 55 ans qui dirige d'orchestre aujourd'hui ? Etonnant !
J'avoue n'avoir jamais vraiment accroché au travail de Zigman. La plupart du temps, je me suis plutôt ennuyé.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, Brian Tyler conduit aussi ses orchestres !

Mon seul CD de Zigman est co-écrit avec Desplat, "Mr. Magorium's wonder emporium", donc difficile de juger. J'ai un souvenir mitigé de "Bridge to Terabithia", sans plus - mais elle ne m'avait pas spécialement renvoyé l'image d'un compositeur "à l'apprentissage classique", du moins au sens de Williams par exemple, si cela signifie quelque-chose. Plutôt celle d'un compositeur banal dans la lignée actuelle. Mais je ne voudrais pas juger avec si peu. Quant au fait de conduire l'orchestre, pour moi musicalement ça ne veut pas dire grand-chose. Conduire sa propre musique, des notes et des rythmes que l'on a entendus intérieurement avant de les écrire (ou souvent de les "saisir" au clavier et/ou de les faire écrire par d'autres), me parait plus simple que l'analyse et l'imprégnation des partitions des autres, ce qui est le vrai métier de chef d'orchestre... Même s'il faut effectivement savoir ce que l'on fait et avoir assez d'assurance - certains orchestres ne sont pas tendres avec les apprentis rois-de-la-baguette qui se présentent devant eux ! Heureusement pour beaucoup, les musiciens pro à Hollywood et ailleurs sont là pour gagner leur pain, ils gardent pour eux leur opinion sur ce qu'on leur fait jouer et éventuellement sur le lascar qui gesticule devant eux, alors même qu'ils doivent souvent les estimer médiocres et seraient parfaitement capables de jouer leurs travaux sans direction, et en pensant à leur liste de courses ! Je ne vise personne en particulier... Du reste de nombreux compositeurs confirmés se privent de la direction d'orchestre afin de mieux contrôler ce qui se passe en cabine, c'est une autre façon de voir les choses. Mais j'admets qu'il faut avoir les "tripes" pour le faire !

Zigman c’est plutôt un spécialiste de scores intimistes ! Donc forcement on accroche ou pas.
Perso j’aime beaucoup My sister’s Keeper. Mais justement ce coté intimiste peut ennuyer hors du film. C’est un état d’esprit et pour moi c’est un score reposant.
Tout comme Addicted, score synthétique assez doux dans l’ensemble.

J'aime les scores intimistes, alors que conseilles-tu en priorité dans ce qui est dispo ? My sister’s Keeper ?

Oui d’autant qu’on en trouve pour pas cher sur le net (Priceminister) Et bien prendre l’édition Varèse, l’autre étant un "Various Artists"

Je n'avais pas cette image intimiste de Zigman. Flicka ou Bridge to Terabithia sont plutôt épiques. Même The Notebook a un côté passionné.

Je n’ai pas Bridge to Terabithia ! Pour quatre malheureux morceaux de musique noyés dans un déluge de chansons que je n’écouterais jamais, je laisse le disque dans le bac. Par contre qualifier Flicka de score épique est un chouia très exagéré quand même. D’ailleurs je trouve Flicka 2 de Mark Thomas beaucoup plus intéressant. Choix personnel ! Quant à Zigman je n’ai jamais dit qu’il ne faisait que du score intimiste. Je constate juste par rapport à ce que je possède. Et pour moi The Notebook reste un score intimiste. Peut être passionné à la rigueur mais intimiste quand même

Jimbo : "épique", Bridge to Terabithia ? Alors qu'il s'agit d'un film pour le coup intimiste, tout juste traversé de quelques scènes portées sur l'imaginaire ? Rien à voir avec une épopée à mon sens...

Réécoute The Battle, je ne sais pas ce qu'il te faut : grand orchestre, action frénétique, choeur massif...

Je n'ai pas le CD, Jimbo ! Je faisais référence au film qui n'a rien d'une épopée, mais le CD donne peut-être un sentiment différent. Après, le terme "épique" employé dès qu'il y a un rythme bourrin et des chœurs ça me sort par les trous de nez, alors n'en tiens pas compte !