Très actif à la télévision, de nombreuses séries dont The Streets of San Francisco et beaucoup de téléfilms, Patrick Williams vient de décéder à l'âge de 79 ans.

Pour le cinéma, on peut citer les films de Carl Reiner, All of Me et That Old Feeling, de Richard Lester, Butch Cassidy and the Sundance Kid : The Early Years et Cuba, Breaking Away de Peter Yates, The Toy de Richard Donner, Used Cars de Robert Zemeckis et Cry-Baby de John Waters

De ce qui est sorti en CD, j'appréciais particulièrement Cuba.

Et ce générique fabuleux :


Version Big Band :

Starfe a écrit :Et ce générique fabuleux :

Merveilleuses seventies, qu'est-il donc advenu de vous ?

Je n'ai malheureusement aucun cd (mais il y en a peu !) de lui. Je ne connaissais pas grand chose d'autre que sa contribution à THE STREETS OF SAN FRANCISCO.......... et, de mémoire, fort distante, un ou deux scores entendus dans des Colombo..........
C'est triste qu'un tel talent ait été si peu édité.

Lee Van Cleef a écrit :

Starfe a écrit :Et ce générique fabuleux :

Merveilleuses seventies, qu'est-il donc advenu de vous ?

Faut dire qu'il a pas grand chose non plus en CD
Moi j'ai juste ça
Et Varese avait sorti un disque dont le titre m"échappe pour l'instant.

Je ne connais pas toute sa discographie mais j'ai ça de lui :

Blonde (playboy jazz)
Butch cassidy and the sundance kid : The early years (kritzerland)
Cuba (kritzerland)
The cutting edge (varese sarabande)
Used cars (la-la land records)

Starfe a écrit : The cutting edge (varese sarabande)

Voilà c'est le titre que je cherchais !

Sam Lowry a écrit :

Lee Van Cleef a écrit :

Starfe a écrit :Et ce générique fabuleux :

Merveilleuses seventies, qu'est-il donc advenu de vous ?

Ah ben, je me disais aussi...

Triste nouvelle.
De lui, je crois n'avoir que deux titres : "Jesus" et "Blonde".
Et ce dernier avait tourné en boucle un certain temps, lors de son achat. J'avais adoré son esprit jazz.
Mais bon, il n'y avait finalement rien d'exceptionnel, puisqu'il adorait le genre.
Il a notamment dirigé le big band des Duke Ambassadors, de 1959 à 1961.

A l'époque, je m'étais dit qu'il fallait que j'aille voir du côté de ses quelques albums de jazz hors-BOF, mais je ne l'ai hélas jamais fait. Peut-être est-ce là l'occasion de rattraper cette lacune.

Ô ! béophiles friands de délicieuses pulsations seventies, sachez, si vous n'avez pas déjà succombé à l'appel claironnant, qu'il ne manque à The Streets of San Francisco aucun des atouts aptes à rassasier votre pavillon auriculaire. Cette série, on le savait d'ancienne date, c'est d'abord un thème d'enfer qui martèle le bitume au triple galop plutôt qu'à un trot pantouflard. Grâce aux bons génies de La-La Land, il est désormais permis et même chaleureusement recommandé de se repaître, dans un tonnerre de maxillaires broyeurs, d'une orgie de suspense admirablement troussé et de rythmes épousant au millimètre les courbes vertigineuses des fameuses rues en montagnes russes. Parole de géronte, voici l'album rêvé pour narguer tous les vagues à l'âme d'un majeur brandi haut.

Je te l'accorde, cet album a largement bercé ma fin d'année 2020 de ses flonflons seventies.

Une version live dirigée par Patrick Williams himself An Evening With Patrick Williams, 10/12/2012

Ce jour, je découvre l'excellent (mais vraiment très/trop court) How Sweet It Is! (1968), qui semble bien être la musique de son premier film cinéma. Le jazz est évidemment de la partie.
A noter que les deux chansons sont composées et dirigées par Jim Webb.

Non, je ne dirai pas : "C'était mieux avant !"

Mais il suffit d'écouter le thème du film "Blonde" de Patrick Williams (2001)


puis, le thème du film "Blonde" de Nick Cave et Warren Ellis (2023),


pour se dire que peut-être, dans certains cas, il y a tout de même un peu de vrai !

Une fois n'est pas coutume, les affreux jojos Cave et Ellis, que je suis loin de porter dans mon coeur criblé de chiendent, se montrent d'une relative clémence avec ce nuage rose bonbon pour fumerie d'opium à usage thérapeutique. Ne leur en tenons donc pas exagérément rigueur, ne serait-ce qu'aujourd'hui. D'autant que je viens de trouver, dans la petite missive du chat du Cheshire, deux séduisants prétextes à une pétulance joyeuse : d'abord, comme il l'a souligné lui-même, la musique de Patrick Williams, qui, à défaut de renverser la table dans un déferlement subit d'anarchie musicale, semble du genre à divertir très honnêtement son béophile ; et ensuite, le fait que cette adaptation de Blonde pour la petite lucarne, dont l'existence s'était jouée jusqu'à présent de mon sens-radar, soit l'oeuvre de Joyce Chopra, la réalisatrice du superbe Smooth Talk. On dirait bien que le vieux Van Cleef a été mis en appétit...