Scorebob a écrit :Non , SAE est pas mal comme site mais les frais de port pour un seul cd se montent quand même a 13,50 $ , ils l'envoient sous enveloppe papier bulle jusqu'à 2 cds (frais de port majorés) , pas génial contre la casse et en petit paquet à partir de trois . Leur truc c'est qu'ils ne renvoient de commande de remplacement pour les commandes perdues en cours d'acheminement postal sauf si tu contracte une garantie de 25$ supplémentaire !
Du coup payer ta commande via Paypal est moins risqué.
Les frais de douanes c'est un peu la roulette Russe du Béophile Français, mais je n'en ai jamais payé pour un envoi provenant de chez eux , ils déclarent le plus souvent ta commande en "gift" sans facture à l'intérieur ce que ne fait plus Varèse Sarabande Records.

Ok merci. Je vais peut-être tenter, mais 13,50€ de FDP c'est presque le prix du CD !
D'un autre côté, ça me plairait assez de comparer avec le Cyrano de JC Petit. M'en vais réfléchir à tout ça...

Scorebob a écrit :Non , SAE est pas mal comme site mais les frais de port pour un seul cd se montent quand même a 13,50 $.

Non c'est 10 $

http://www4.screenarchives.com/shipping.cfm

OOPS! oui en effet.

A part le truc de la roulette russe, je ne vois plus trop le rapport avec Tiomkin !

Je suis tenté par The Fall of Roman Empire mais je ne sais quelle version prendre entre celle de La-La-Land ou le réenregistrement de Nic Raine...
Certes, il y a déjà une différence de durée mais pour le reste... Un avis pour m'aider ?

LES DEUX!

Merci Scorebob !!!

La Terre des Pharaons et La Chose d'un autre Monde (version Charles Gerhardt)

The Thing From Another World m'a tout l'air de s'incruster régulièrement dans vos recommandations. Après écoute d'une suite sur le tube et relecture de la prose enflammée de Maître Lee, je suis bien tenté de succomber à son vénéneux appel.

Scorebob a écrit :LES DEUX!

Complètement d'accord!

Je conseille cette excellente compilation pour quiconque voudrait découvrir Tiomkin ou voudrait obtenir certains de ses plus beaux morceaux en qualité audiophile par le meilleur orchestre du monde (le LSO donc). Ce SACD contient la musique en compression minimum DSD et sur 5 canaux. Du grand spectacle musical sur un beau système hifi.



https://musique.fnac.com/a4817268/Dimit ... 5102083460

Je connais très peu Tiomkin et je ne suis pas un immense fan de Golden Age, mais 36 Hours est l'une de mes musiques de film préférées. C'est magnifique d'un bout à l'autre.

Jimbo a écrit :Je conseille cette excellente compilation pour quiconque voudrait découvrir Tiomkin ou voudrait obtenir certains de ses plus beaux morceaux en qualité audiophile par le meilleur orchestre du monde (le LSO donc). Ce SACD contient la musique en compression minimum DSD et sur 5 canaux. Du grand spectacle musical sur un beau système hifi.

Mais mais mais je l'avais presque oublié celui-là ! Un son magnifique tu fais bien de le rappeler, même en stéréo (lu en sacd, je n'ai pas d'équipement Xcanal) : son très clair et naturel, distorsion 0 dans les fortissimos malgré une dynamique digne du concert ! Par contre attention c'est le contraire des enregistrements bourrins compressés qu'on nous présente régulièrement comme des chefs-d’œuvre de la technique moderne, avec ces écarts de volume ce n'est pas un CD idéal pour écouter en ambiance ou en métro sur un téléphone... Les voix solos ne sont pas mises en avant, High Noon deviendra inaudible à bas volume. Côté interprétation c'est classieux également, avec des choix de tempos bien sentis et contrastés - même si tu t'avances quand même un peu en qualifiant ainsi le LSO, il y a une grosse concurrence ! Par exemple la trompette solo dans The Alamo simplifie sa partie et n'atteint pas le brio de l'original - mais en même temps on peut comprendre, lui joue en live (apparemment) et n'a pas droit à l'erreur ! Et puis bon je chipote, l'ensemble est vraiment excellent, surtout pour du live, les chanteurs solistes aussi, entendre Rawhide ainsi est un bonheur même pas coupable !

Land of the Pharaohs déchire bien, et au passage cet enregistrement moderne nous fait bien comprendre où Schwartz & Zimmer ont trouvé leur inspiration pour The prince of Egypt...

Réécoute intégrale dès ce soir... (au casque, sinon mes voisins vont débarquer !)

Pour une (re)découverte ! Flamboyant, écarlate et pulpeux telle une orange sanguine, soumis corps et âme aux élans passionnels et destructeurs de l'amour et au Technicolor inondant l'écran de cinéma de ses mélodramatiques rayons, Duel in the Sun vient de mettre le vieux Van Cleef au tapis ! Les flottements indécis ne sont plus de mise, il s'agit bien là d'un des chefs-d'oeuvre de Tiomkin, qui démontrait avec un luxe de moyens faramineux que l'hypertrophie, son péché mignon qui lui a valu d'être sanctionné de tellement d'acerbes mercuriales et de gorges chaudes, pouvait aussi être sous son égide une arme musicale carrément fatale.

Lee Van Cleef a écrit :Pour une (re)découverte ! Flamboyant, écarlate et pulpeux telle une orange sanguine, soumis corps et âme aux élans passionnels et destructeurs de l'amour et au Technicolor inondant l'écran de cinéma de ses mélodramatiques rayons, Duel in the Sun vient de mettre le vieux Van Cleef au tapis ! Les flottements indécis ne sont plus de mise, il s'agit bien là d'un des chefs-d'oeuvre de Tiomkin, qui démontrait avec un luxe de moyens faramineux que l'hypertrophie, son péché mignon qui lui a valu d'être sanctionné de tellement d'acerbes mercuriales et de gorges chaudes, pouvait aussi être sous son égide une arme musicale carrément fatale.

N'est-ce pas !

Sinon, reçu hier le coffret The Alamo dont je n'ai pu écouter pour le moment que les deux premiers CD (dont le un toute la sainte journée). Et il n'y aura aucune résistance de ma part; je me rends sans honte à l'armée de Santa Anna pourvu qu'ils me laissent jouir de cette somptueuse musique jusqu'à la lie.

Voilà, terminé mon écoute des 3 CD de The Alamo, et je n'irai pas par quatre chemins, j'ai adoré de bout en bout. 3 disques anthologiques qui en remontreraient sans problème à n'importe quel compositeur contemporain. Si les chansons, fort jolies au demeurant, accusent leur age, il y a des pistes d'action à se damner. Je pense particulièrement au titre 2 du troisième CD, un morceau absolument dantesque de plus de neuf minutes qui n'aurait pas dépareillé dans un blockbuster eighties.
D'ailleurs, la musique m'a quelquefois évoqué le John Williams de Star Wars et Indiana Jones, c'est moi ou bien ?

Effectivement les chansons ne sont pas modernes (ça ferait bizarre dans un film historique mais pourquoi pas ça s'est vu !), ceci dit je les aime au moins autant que le reste, "The green leaves of summer" est pour moi un grand moment d'americana nostalgico-poétique, et le chant final me donne des frissons. Quant au style d'écriture, je ne crois pas que Tiomkin fasse vraiment partie des influences de Williams (il faut plutôt chercher chez les compositeurs "classiques"), mais bien sûr il a contribué à nourrir ce style de l'âge d'or dont Williams a hérité - et dont il s'est directement inspiré parfois, surtout de Korngold, pour Tiomkin aucun exemple ne me vient mais c'est peut-être le cas.

Tout ça pour en venir à la réédition chez Vocalion de l'album de Charles Gerhardt Lost Horizon: The Classic Film Scores of Dimitri Tiomkin auquel vient s'ajouter en bonus l'excellente suite tirée de The Thing from Another World. Le tout en SACD Hybrid Multi-channel !



Je viens de le réécouter en simple stéréo, l'amélioration par rapport à l'édition RCA Red Seal est très nette grâce à la suppression de son Dolby Surround brumeux. Dutton a fait un très bon boulot, en respectant totalement la source comme à son habitude, même si j'aurais apprécié une petite correction de certains niveaux sonores pour améliorer la dynamique (volontairement limitée dans ces enregistrements à l'époque, et même tassée, sans doute pour faciliter la gravure en LP ?)

J'imagine qu'en multicanal ça doit être encore meilleur... et puis il y a 10 mn de The Thing... en bonus, rien que ça ! Un album considéré comme un classique, enfin présenté à son meilleur niveau.

Dadid a écrit :Effectivement les chansons ne sont pas modernes (ça ferait bizarre dans un film historique mais pourquoi pas ça s'est vu !), ceci dit je les aime au moins autant que le reste, "The green leaves of summer" est pour moi un grand moment d'americana nostalgico-poétique, et le chant final me donne des frissons.

Ah mais complètement d'accord, je n'échangerais pas un seul Green leaves of summer contre 100 tubes contemporains qu'on nous balance à la va comme je te pousse dans tout blockbuster pour faire trop top cool tu vois !

Moi personnellement, j'aime beaucoup la version interprétée par Patti Page

Parmi les dix donateurs français pour Dial M, quelqu’un a reçu le dernier message de Roger Feigelson ? C’est quoi cette histoire de choisir un titre Intrada ? C'était une des options ? J'ai donné 30 $ juste pour le CD mais je n’avais rien vu d’autre. Ou alors j’ai loupé un truc. Et je n'ai pas trop regardé les autres options.

En effet cela concerne seulement un certain choix de don. Tu dois pouvoir retrouver le détail en te connectant sur ton compte Kickstarter (lien dans le mail), mais 30€ tu as juste le CD de Dial.

Merci Dadid, c'est bien comme ça que je l'avais compris mais sans vraiment de certitude.

Grosse fin d'année Tiomkin avec le doublé Intrada DIAL M FOR MURDER (William Stromberg - Royal Scottish National Orchestra) / PARIS UNDER THE STARS - BALLET MUSIC FOR ALBERTINA RASCH (William Stromberg - Slovak National Symphony).

Quand on connait Tiomkin, on se dit que ça en fait des notes à jouer tout ça ! Je n'ai écouté les ballets qu'en musique de fond pour l'instant, ils m'ont parus très classiques mais ce n'est qu'un premier survol inattentif, j'y retournerai très bientôt. "Dial..." est à l'écoute, et c'est autre chose ! Pas du Herrmann, mais 100% Hitchcock tout de même. Motif de suspense marqué bien comme il faut (on est proche de High Noon), mélodie faussement mielleuse et véritablement pervertie par les harmonies biaisées et les ponctuations de cuivres "canards" (trompette bouchée) typiques du compositeur, interprétation et enregistrement au top... c'est du bon.

L'allégresse dispensée en tranches moelleuses par le camarade Dadid, juste un étage au-dessus, vient de trouver chez le vieux Van Cleef un caverneux écho. Si l'habituel style de Tiomkin, qui ne cultive pas précisément la discrétion pour qualité fondamentale, n'apparaît guère comme le frère de sang de celui d'Herrmann, il n'en concocte pas moins une atmosphère de choix dont la séduction aussi trouble qu'un banc de vase tient, en premier lieu, à son ostinato récurrent. Roublard, chafouin, contenant en son sein une menace qui ne veut pas dire son nom, ce motif sacrément bien troussé irrigue Dial M for Murder d'amont en aval et interdit à la sauce de retomber. Le béophile rasséréné n'a plus qu'à se carrer dans son fauteuil et à laisser le suspense lui grignoter centimètre par centimètre le pavillon de l'oreille.

France Culture vient de rediffuser une émission consacrée au compositeur.

"Le génie de Howard Hawks, par la bande son de ses films, on le retrouvait dans un numéro d'Euphonia de 1989 proposé par Noël Simsolo. En compagnie de Jean-Claude Biette, dont les premières collaborations aux Cahiers du cinéma datent de 1964, il s'intéressait à Dimitri Tiomkin qui signa la musique de quelques-uns, parmi les plus importants, des films de Howard Hawks."

Euphonia - Cinéastes et Musiciens, 4 : Howard Hawks, Dimitri Tiomkin