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Frank De Vol

Publié : mer. 27 sept. 2017 19:07
par Dadid
Permettez-moi d'ouvrir ce sujet sur un compositeur que je ne connais très peu - c'est tout l'intérêt ! 8-) Je viens en effet de découvrir sa musique bien fun pour L'empereur du nord, autrefois paru chez Intrada mais que je n'ai jamais achetée (je le regrette du coup, vu le prix des occasions, si vous avez une piste...) Seul Flight of the Phoenix (un bon score d'ailleurs) repose sur mes étagères, et c'est à la base parce qu'il complétait l'immortel Patton ! Quand j'ai commencé à acheter de la BO à la fin des années 70 (devinez pourquoi), les musiques symphoniques s'accaparaient la quasi-exclusivité de ma curiosité, et le nom De Vol que je voyais ici ou là créer des bouchons dans le bac BO de mon supermarché préféré ne me disait rien qui vaille : pour moi, à tord ou à raison, c'était pop music, variétoche et compagnie. Je ne me rappelle même pas les titres concernés, du reste, et je me suis abstenu de faire mes devoirs sur le net : autant lire d'emblée vos conseils ! Bref : ça vaut quoi, De Vol ?

Re: Frank De Vol

Publié : mer. 27 sept. 2017 19:42
par Mortimer
Dadid a écrit : ça vaut quoi, De Vol ?
Généralement de la prison ! Et si c'est le cas je te conseille de prendre cet album pour les longues journées et soirées qui s'annoncent
Hustle
:mrgreen:

Re: Frank De Vol

Publié : mer. 27 sept. 2017 19:48
par Cinéphonia
Ça Vol pas bien haut :arrow:

Re: Frank De Vol

Publié : jeu. 28 sept. 2017 19:25
par Lee Van Cleef
Mortimer a écrit :Et si c'est le cas je te conseille de prendre cet album pour les longues journées et soirées qui s'annoncent
Hustle
:mrgreen:
Un disque pour le bénéfice duquel le vieux Van Cleef s'était fendu, il n'y a pas très longtemps, d'un de ces panégyriques alambiqués dont il détient jalousement les secrets obscurs. Permettez-moi donc, nobles gentlemen, de le rapatrier instamment en ces lieux que Dadid a eu la louable idée d'étrenner.
Voici un drôle d'animal que le Hustle de Frank De Vol. Son plus remarquable trait de caractère tient certainement au refus qu'il oppose tout net à un quelconque effort de narration. Il y a bien un thème royal, marqué jusqu'au plus profond de ses trémolos de trompette par la fatalité mélancolique du film noir, mais autour de lui lévitent une nuée de morceaux disparates tenant moins du scoring traditionnel que de la source music façon jukebox. Y jouent des coudes et des épaules un "inédit" fracassant du Moby Dick de Philip Sainton, un pastiche sérieux comme l'enfer de Mission : Impossible, quelques volutes psychédéliques, de la country trimbalant Colts et Stetson, une rengaine d'ascenseur chaloupée, un orgue surpris en flagrant délit de copinage avec les chabadabadas légendaires de Francis Lai... Tout et n'importe quoi, à boire et à manger en dépit de toute unité. Les adeptes des plans de bataille limpides resteront sur le carreau, tandis que d'autres esprits moins cartésiens parviendront peut-être à voir, par-delà la ligne claire bafouée, tout ce qui fait la stimulante singularité de cet OVNI hollywoodien.