Carolin PETIT
Publié : sam. 6 août 2016 19:24
Une petite biographie:
Peut-on échapper à son destin ? Carolin Petit ne s'est pas posé la question : d'une mère violoniste et d'un père, Pierre, compositeur de talent (Grand Prix de Rome et Directeur de l'Ecole Normale de Musique de Paris), il reçoit naturellement une éducation musicale. Son premier instrument sera le piano, la base de tout bon musicien, et quelques années à l'école paternelle lui donneront aussi une solide formation classique. Adolescent, Carolin joue du rock au lycée, il le dit lui-même "Non pas par rébellion même si on était en plein 70's, mais par envie". A la fin de ses études, il décroche une licence de droit, mais préfère les arrangements aux conciliations. Alors, à vingt-deux ans il s'envole pour la Berklee School of Music de Boston (USA) où il passera deux années à découvrir de nouveaux horizons. Au début des années 80, Carolin retrouve Paris. La naissance de la F.M. apporte de nouveaux sons et de nouveaux artistes. Pour Diane Tell, il réalisera ce qu'il appelle une maquette. C'est dans cette version que les producteurs sortiront le titre "Savoir", ce sera un succès. Carolin s'est fait un prénom et il est maintenant sollicité sur toutes les productions françaises d'importance. Il travaille avec les meilleurs, de Véronique Sanson pour un album, à Serge Gainsbourg avec lequel il arrange des titres pour Isabelle Adjani ou Jacques Dutronc, sans oublier Françoise Hardy. Vers la fin des années 80, Carolin rencontre Gérard Louvin. C'est le début de son travail pour habiller l'image. On lui doit les génériques de "Sacrée Soirée", des "Années Tubes", des "7 d'Or" et toujours pour la télévision, de plus d'une vingtaine de musiques pour téléfilms ou documentaires animaliers. Carolin Petit franchit facilement la frontière séparant le petit écran du grand. "L'Année Juliette", "Les Uns et les Autres" avec Michel Legrand, "Paroles et Musiques" d'Elie Chouraqui sont parmi les principaux films auxquels il a collaboré. En 1992, Carolin concrétise un projet : composer un ballet pour le St Petersbourg Ballet Theatre, joué à l'Opéra Comique de Paris et à Saint Petersbourg. "Symphonique Lama" et l'habillage musical des spectacles de Pierre Palmade lui donneront cette expérience qu'il a apporté à la réalisation du livret de "Roméo & Juliette", qu'il co-réalisera. Une première expérience qui se renouvèle aujourd'hui avec "Belles, Belles, Belles", cet immense travail d'orfèvre, où chaque morceau doit être repensé tout en gardant soin de ne pas le dénaturer vis à vis des originaux. Au-delà des espérances de la production, Carolin s'est acquitté de cette tâche avec le talent que l'on lui connaît.
Le nom "Petit" est assez répandu dans le domaine musical. Celui qui est le plus connu dans le petit monde de la B.O. est de toute évidence Jean-Claude Petit, pour avoir notamment mis en musique certains gros succès cinématographiques tels que Cyrano. Dans le domaine classique/contemporain, il y a le très intéressant Jean-Louis Petit et l'audacieux et méconnu Arnaud Petit. Et puis n'oublions pas Pierre Petit, père de Carolin Petit et, lui-même, compositeur d'oeuvres de concert que je n'ai jamais eu l'occasion d'écouter jusqu'ici. J'ai découvert celle de son fils au travers du documentaire animalier et de certains films & séries télévisées. Je trouve qu'il ne s'en tire pas mal dans l'ensemble, ses musiques pouvant être sensibles et touchantes, très plaisantes à écouter même si, effectivement, il emprunte des chemins très balisés. Il a quand même un style bien à lui, un peu plan-plan parfois, mais bon...aime donner une part belle aux solistes, qu'il s'agisse d'un clarinettiste ou d'un hautboïste. Il a de l'authenticité et un certain sens de la mélodie, comme le prouve, entre autres, le thème principal de Louis la Brocante. (Je ne connais pas le reste de l'album que j'avais pourtant vu chez Gibert à six €euros, à une époque - Alors le voir désormais à 80 €!!! - j'avais peur d'un ensemble un peu trop plan-plan dans le style de Sans Famille, sauf que ce dernier ne bénéficie pas d'un thème principal aussi séduisant...) Hormis ses musiques de documentaires animaliers que je trouve très divertissantes, j'aime bien la B.O. d'Alissa et les arrangements qu'il réalisa dans le domaine du jazz vocal pour la chanteuse à la voix viscérale, Marla Glen. Bref, j'ai deux/trois titres de cet honnête artisan que j'aime réécouter de temps en temps.
Peut-on échapper à son destin ? Carolin Petit ne s'est pas posé la question : d'une mère violoniste et d'un père, Pierre, compositeur de talent (Grand Prix de Rome et Directeur de l'Ecole Normale de Musique de Paris), il reçoit naturellement une éducation musicale. Son premier instrument sera le piano, la base de tout bon musicien, et quelques années à l'école paternelle lui donneront aussi une solide formation classique. Adolescent, Carolin joue du rock au lycée, il le dit lui-même "Non pas par rébellion même si on était en plein 70's, mais par envie". A la fin de ses études, il décroche une licence de droit, mais préfère les arrangements aux conciliations. Alors, à vingt-deux ans il s'envole pour la Berklee School of Music de Boston (USA) où il passera deux années à découvrir de nouveaux horizons. Au début des années 80, Carolin retrouve Paris. La naissance de la F.M. apporte de nouveaux sons et de nouveaux artistes. Pour Diane Tell, il réalisera ce qu'il appelle une maquette. C'est dans cette version que les producteurs sortiront le titre "Savoir", ce sera un succès. Carolin s'est fait un prénom et il est maintenant sollicité sur toutes les productions françaises d'importance. Il travaille avec les meilleurs, de Véronique Sanson pour un album, à Serge Gainsbourg avec lequel il arrange des titres pour Isabelle Adjani ou Jacques Dutronc, sans oublier Françoise Hardy. Vers la fin des années 80, Carolin rencontre Gérard Louvin. C'est le début de son travail pour habiller l'image. On lui doit les génériques de "Sacrée Soirée", des "Années Tubes", des "7 d'Or" et toujours pour la télévision, de plus d'une vingtaine de musiques pour téléfilms ou documentaires animaliers. Carolin Petit franchit facilement la frontière séparant le petit écran du grand. "L'Année Juliette", "Les Uns et les Autres" avec Michel Legrand, "Paroles et Musiques" d'Elie Chouraqui sont parmi les principaux films auxquels il a collaboré. En 1992, Carolin concrétise un projet : composer un ballet pour le St Petersbourg Ballet Theatre, joué à l'Opéra Comique de Paris et à Saint Petersbourg. "Symphonique Lama" et l'habillage musical des spectacles de Pierre Palmade lui donneront cette expérience qu'il a apporté à la réalisation du livret de "Roméo & Juliette", qu'il co-réalisera. Une première expérience qui se renouvèle aujourd'hui avec "Belles, Belles, Belles", cet immense travail d'orfèvre, où chaque morceau doit être repensé tout en gardant soin de ne pas le dénaturer vis à vis des originaux. Au-delà des espérances de la production, Carolin s'est acquitté de cette tâche avec le talent que l'on lui connaît.
Le nom "Petit" est assez répandu dans le domaine musical. Celui qui est le plus connu dans le petit monde de la B.O. est de toute évidence Jean-Claude Petit, pour avoir notamment mis en musique certains gros succès cinématographiques tels que Cyrano. Dans le domaine classique/contemporain, il y a le très intéressant Jean-Louis Petit et l'audacieux et méconnu Arnaud Petit. Et puis n'oublions pas Pierre Petit, père de Carolin Petit et, lui-même, compositeur d'oeuvres de concert que je n'ai jamais eu l'occasion d'écouter jusqu'ici. J'ai découvert celle de son fils au travers du documentaire animalier et de certains films & séries télévisées. Je trouve qu'il ne s'en tire pas mal dans l'ensemble, ses musiques pouvant être sensibles et touchantes, très plaisantes à écouter même si, effectivement, il emprunte des chemins très balisés. Il a quand même un style bien à lui, un peu plan-plan parfois, mais bon...aime donner une part belle aux solistes, qu'il s'agisse d'un clarinettiste ou d'un hautboïste. Il a de l'authenticité et un certain sens de la mélodie, comme le prouve, entre autres, le thème principal de Louis la Brocante. (Je ne connais pas le reste de l'album que j'avais pourtant vu chez Gibert à six €euros, à une époque - Alors le voir désormais à 80 €!!! - j'avais peur d'un ensemble un peu trop plan-plan dans le style de Sans Famille, sauf que ce dernier ne bénéficie pas d'un thème principal aussi séduisant...) Hormis ses musiques de documentaires animaliers que je trouve très divertissantes, j'aime bien la B.O. d'Alissa et les arrangements qu'il réalisa dans le domaine du jazz vocal pour la chanteuse à la voix viscérale, Marla Glen. Bref, j'ai deux/trois titres de cet honnête artisan que j'aime réécouter de temps en temps.