Edern a écrit : ↑ven. 3 févr. 2023 12:24 Le film est sympa, distrayant avec son côté "intrigue de soap opéra traitée en thriller" mais surtout grâce aux trois interprètes principaux (Berenger, Hoskins, Scacchi). Il y a aussi une ambiance visuelle particulière pendant les "remontées" de souvenirs du personnage principal que je trouve intéressante.

Bien aimé le film à l'époque aussi, grâce aux acteurs clairement. J'avais grillé le twist au bout de 3. minutes tellement c'était gros !

Le film a mal vieilli, je l'ai revu récemment.. Mais j'adore toujours autant la pochette du Varese !

Edit : Je parle bien du film The Clan of the Cave Bear

ça ne sera une surprise pour personne, j'ai commandé l'album Deluxe de Mouse Hunt dès son annonce !

La durée du Deluxe est plus du double de l'album d'origine. Programme augmenté largement justifié, à mon goût, puisque Silvestri s'était amusé comme un fou sur cette partition, reprenant des idées de pratiquement tous ses précédents travaux (de Predator en passant par Roger Rabbit ou Super Mario Bros.), tout en proposant un large panel de thèmes et motifs musicaux mémorables. Le thème principal tient bien entendu une place de choix, sous plein de variations. Certainement l'une de ses partitions de comédie les plus jouissives !
La richesse et la variété des orchestrations apparaît aujourd'hui rafraichissante par rapport à ce qui se fait généralement aujourd'hui, mais aussi en comparaison avec ses travaux plus récents (mais qui collent aussi à l'aspect plus "linéaire" dans les orchestrations des BOs actuelles).

Malgré le programme rallongé, ne vous débarrassez pas forcément de l'album de 1997, si vous êtes un mordu de Silvestri comme moi : le mastering y est différent, le son du Deluxe est plus amplifié et les canaux stéréo inversés (?!). Certains (courts) passages sur l'ancien album sont des versions alternatives par rapport à leur équivalent sur le Deluxe (à moins de connaître la musique par cœur, ça ne se remarquera pas vraiment). À noter que même si on bénéficie de plus d'une heure de musique cette fois, il reste quelques bribes de musique inédite...

Bin voilà ! Concernant la stéréo "inversée", la disposition la plus classique est loin d'être une généralité (surtout les cordes), donc mon cerveau conservateur devrait s'en remettre.

J' avoue n'avoir aucun souvenir de ce score .

Scorebob a écrit : ↑sam. 2 sept. 2023 09:22 J' avoue n'avoir aucun souvenir de ce score .

Pour te faire une idée...

Mortimer a écrit : ↑lun. 13 févr. 2023 20:49 Le film a mal vieilli, je l'ai revu récemment.. Mais j'adore toujours autant la pochette du Varese !
Edit : Je parle bien du film The Clan of the Cave Bear

Même topo pour la musique, qui elle a gagné à devenir "vintage" en fin de compte, du moins pour moi. Et la pochette, oui, Varèse ne s'était pas foulé mais la photo est graphique en elle-même. Un LP que j'ai conservé précieusement.

Pour Mouse Hunt, j'ai oublié de préciser que les allergiques aux pistes très courtes et au style très "synchronisé à l'image" de Silvestri devront en tout logique éviter ce met-là...

Rien d'étonnant qu'il y ait un peu (beaucoup) de Mickey Mousing dans ce score

On ne badine clairement plus dans ce cartoon en chair et en os qu'est Mouse Hunt ! Si le disque d'époque faisait la part belle à ses ramifications légères et comiques, avec, en vrac et au pifomètre, un orgue n'ayant de funèbre que la dénomination, des phrasés burlesques qui se régalent à en faire des tonnes, de savoureuses parenthèses jazzy et j'en omets, la Deluxe Edition se pointe présentement fardée de brou de noix pour déclamer ouvertes les hostilités. Elles l'étaient bien sûr déjà auparavant, Silvestri oblige, mais le rouleau-compresseur chéri depuis toujours par celui-ci trouve tout de bon sa vitesse de croisière. Caparaçonné des remugles encore musqués d'Eraser, le compositeur donne donc sans faillir la chasse au rongeur futé, et à l'irrésistible basson "tchaïkovskien" dont ladite boule de poils paraît tirer un explosif carburant. Autant dire que, aujourd'hui carrément moins qu'hier, il ne sera pas chose simple de lui mettre le grappin dessus, tant le thème principal innerve d'une omniprésence nouvelle cette mosaïque d'ex-libris quant à l'origine desquels nul ne pourra se méprendre.

En quatre mots : je me suis régalé !

Dadid a écrit : ↑lun. 18 sept. 2023 12:04 En quatre mots : je me suis régalé !

Tu as bouffé la Souris ?!

Lee Van Cleef a écrit : ↑dim. 17 sept. 2023 19:22 On ne badine clairement plus dans ce cartoon en chair et en os qu'est Mouse Hunt ! Si le disque d'époque faisait la part belle à ses ramifications légères et comiques, avec, en vrac et au pifomètre, un orgue n'ayant de funèbre que la dénomination, des phrasés burlesques qui se régalent à en faire des tonnes, de savoureuses parenthèses jazzy et j'en omets, la Deluxe Edition se pointe présentement fardée de brou de noix pour déclamer ouvertes les hostilités. Elles l'étaient bien sûr déjà auparavant, Silvestri oblige, mais le rouleau-compresseur chéri depuis toujours par celui-ci trouve tout de bon sa vitesse de croisière. Caparaçonné des remugles encore musqués d'Eraser, le compositeur donne donc sans faillir la chasse au rongeur futé, et à l'irrésistible basson "tchaïkovskien" dont ladite boule de poils paraît tirer un explosif carburant. Autant dire que, aujourd'hui carrément moins qu'hier, il ne sera pas chose simple de lui mettre le grappin dessus, tant le thème principal innerve d'une omniprésence nouvelle cette mosaïque d'ex-libris quant à l'origine desquels nul ne pourra se méprendre.

C'est vrai que dans ce morceau il y a du DEATH BECOMES HER et aussi un peu MOUSE HUNT... mais bon c'est du bon bourrin symphonique... et je signe !

Je viens de me rendre compte que je confonds Mouse Hunt avec Stuart Little (1 et 2).

Patrick59 a écrit : ↑lun. 18 sept. 2023 14:03 Je viens de me rendre compte que je confonds Mouse Hunt avec Stuart Little (1 et 2).

Avec Stuart Little, nous sommes plus dans la thématique "Richie Rich"...

Ratatouille a écrit : ↑lun. 18 sept. 2023 12:23

Dadid a écrit : ↑lun. 18 sept. 2023 12:04 En quatre mots : je me suis régalé !

Tu as bouffé la Souris ?!

Tout sauf les oreilles, j'aime pas !

Quand on dit Souris généralement le Chat n'est pas loin. Mais là, c'est vraiment le grand écart puisque je redécouvre le score de Cat's Eye que j'ai acheté dans les derniers jours de promo chez Vasco, tout en hésitant longtemps à le prendre. Mais finalement, la nostalgie a pris le dessus. Un cd dont je viens de terminer la cinquième écoute de suite. Et c'est vraiment la grosse période de retour vers le passé puisque je me suis aussi procuré Silver Bullet et April Fool's Day. Je ne savais pas que des musiques d'un autre temps pouvaient ramener autant de regrets d'une époque révolue.

D'accord avec vous tous sur ce "Mouse hunt", j'ai hésité un peu craignant un rendu sonore moindre que le Varèse d'origine, mais non ! Et c'est une tuerie de facéties sautillantes, de tendresses, et étrangement - malgré la brièveté des plages - de cohérence interne.

Je viens de me fader le CD "Cat's Eye". Et mazette, c'est vraiment bien pourri. On dirait souvent que c'est du Cirino. Du Chuck Silvestri ?
D'un autre côté, je m'y attendais. Les gars de l'UnderScorama avaient bien cerné le problème.
Heureusement que je tenais à posséder ce CD pour la cover, ayant déjà la K7 audio, et pas pour la musique.
D'ailleurs, il est dommage qu'ils n'aient pas repris la cover de l'édition précédente, avec la gamine tenant le chat, au lieu de la cover moche et sombre.

Ah, mais ça et Clan of the Cavebear, c'est le top… Un grand moment Varèse de la fin des années 80 !

Encore heureux que ce ne soit pas "Clan of the Cavecat", sinon j'aurai pu me sentir obligé de l'acheter !

C'est plus milieu des années 80. L'un est de 85 et l'autre de 86. C'est clair que ce n'est pas ce Silvestri a fait de mieux, mais moi, j'écoute ça plus pour le coté nostalgique.Ah ce son.... Et j'aime bien la pochette des "ours". Quant à Cat's Eye, je crois qu'il suffit de tourner la pochette pour avoir celle de l'édition précédente.

C'est évidemment ce que j'ai fait !
Sauf que j'aurai bien aimé avoir la cover de l'édition de 2015 (que j'ai néanmoins imprimée),


au lieu de la moche de 2022:


Heureusement qu'ils ont conservé celle-ci:

Pour la pochette, la moche comme tu dis, ils ont repris celle du Blu-ray/DVD qui est sorti l'année dernière. C'est fréquent aujourd'hui.

Ami Bob, je viens juste de mettre la main sur la vidéo providentielle ! Celle qui délaisse les banques électroniques plutôt désargentées au profit de l'orchestre valeureux dont tu avais gratifié UnderScores de la performance en studio. Predator : The Musical revient donc, dix ans après l'original certes grésillant mais surtout imparablement fendard, et le faramineux labeur accompli pour donner vie à une si ambitieuse pantalonnade continue de laisser pantois. En prime, Schwarzy en chair et en os (le seul et unique ! Par les temps qui courent, jamais nous ne nous méfierons assez des imitations sans foi ni loi), enturbanné par surcroît afin de cristalliser tout le sérieux de son intervention, nous régale de doctes analyses à propos du chef-d'oeuvre en or massif et en boue séchée d'Alan Silvestri. Qui a dit que l'ancien Mr Univers n'en avait que dans les quadriceps ?