Cliff Martinez

[Starfe]

compositeur discret mais souvent très intéressant, The Limey et Solaris étant pour moi 2 très grande réussite. il est actuellement à l'affiche avec le 1er film de Nicolas Saada, Espion(s) (le score a d'ailleurs été édité mais uniquement en téléchargement).

et en faisant récemment la news sur la disponibilité de ce score, j'ai découvert son site perso et j'ai vu qu'il proposait tout un tas de score (complet !) en téléchargement gratuit : Traffic, The Limey, Underneath, King of the Hill et Kafka (tous identique au cd édités excepté, évidemment, les morceaux ou chansons qui ne sont pas de lui). mais il y a aussi quelques titres totalement inédit : Wonderland, Wicked, Havoc et Schizopolis (ainsi que quelques musiques pour la série Pee Wee's Playhouse mais malheureusement, le lien ne marche pas). il y a aussi pas mal d'extraits de films. extraits mettant en avant sa musique, bien sur.

bref, une bonne occasion pour découvrir le bonhomme et sa musique.

http://cliff-martinez.com/

d'autres amateurs ?

[Rorschach]

Sympa l'info, Starfe.

[Walden]

je me souviens avoir adoré écouter SEX LIES & VIDEOTAPE quand c'est sorti, sur un bon vieux 33T, ces nappes de synthé planant, ces sonorités bizarres et le morceau inédit de Mark Mangini, ingénieur du son de son état n'est-ce pas ? (par contre je ne me souviens pas m'imaginer les atouchements de Andie McDowell à l'écoute du disque mais sait-on jamais !!! )

depuis j'ai un peu perdu le Martinez de vue si ce n'est à travers les bandes sonores "texturales" pour l'intello Soderbergh

en tout cas c'est sympa le lien !

[YuHirà]

Nom de Diou, merci pour cette info phénoménale ! Moi qui adore Cliff Martinez je suis servi

[Lee Van Cleef]

Il n'y a jamais vraiment eu entre le vieux Van Cleef et Martinez ne fût-ce que la très embryonnaire maquette d'une affaire de coeur. C'est même à se demander par quelle diablerie bizarrement tentatrice me suis-je tout à coup retrouvé à prêter l'oreille au dernier pâté du gaillard... Une fois n'est pas ancestrale tradition, ce qualificatif plutôt rogue ne sied que très peu à la physionomie avenante de Kimi. A défaut de se révéler un plein réservoir de trouvailles (on a l'impression d'avoir fait le tour du propriétaire, pourtant pas énorme, au bout de dix minutes), la musique impose tout en sérénité un ton aussi humble que lumineux, laissant flotter l'illusion d'un peu de soleil coulant son faisceau irisé parmi les frondaisons de quelque étourdissant paradis tropical. Idéal pour rompre, le temps d'une salvatrice demi-heure, avec les souillures de ce monde...

[Homer]

Je suis bien d'accord avec M. Cleef : le score de Kimi est mortel.